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Vincent Dreillard, acteur amateur, « presque pro »

À 44 ans, ce mordu de théâtre fait partie de la troupe du Sully, depuis une dizaine d'années. Il joue, cet après-midi, dans une comédie de boulevard intitulée, On joue dans moins de huit jours !

Rencontre
Comment vous est venue la passion du théâtre ?
Au collège, j'ai eu l'occasion de jouer plusieurs fois, j'en ai un bon souvenir. C'est quelque chose qui sortait de la scolarité, et comme je n'étais pas trop scolaire, ça m'attirait. À Saint-Martin-des-Noyers, d'où je suis originaire, il y avait du théâtre amateur, j'allais voir les pièces qui étaient jouées.
La rencontre avec le Sully ?
Les années ont passé, avec la famille, les enfants, j'ai mis un peu cela de côté. Un jour, j'ai eu l'occasion d'en parler à des gens de la troupe de Chantonnay, Odile et Edmond. Je leur ai dit que j'aimerais faire du théâtre. Ils m'ont invité à une répétition. J'ai été très bien accueilli. Je n'ai pas eu de rôle, cette année-là, mais ça me plaisait et je venais à toutes les répétitions. On m'a proposé de compléter l'équipe technique. Ça m'a plu aussi, c'est une expérience intéressante. Mes filles font du théâtre dans la troupe ados.
La deuxième année, j'ai accepté un rôle dans une petite pièce. Puis, très vite, j'ai eu des rôles principaux. Ça m'a surpris, j'étais nouveau, j'ai relevé le défi. Ça m'a montré que j'étais capable d'endosser un rôle majeur. Dans mes souvenirs, la pièce qui m'a marqué le plus c'est Impair et père, en 2012. Je me suis éclaté, j'avais plus de 500 répliques, c'était énorme !
Et cette année ?
En 2016, on joue une pièce de boulevard de Maurice Lamy, On joue dans moins de huit jours !Mon rôle est un peu déjanté, sans grande difficulté. Depuis septembre, on a deux jours de répétition par semaine. Mais on doit aussi y consacrer du temps personnel, je répète à voix haute dans ma caravane ou dans la lingerie.
La troupe de Chantonnay est composée de très bons amateurs. C'est une bonne équipe, bien menée par le metteur en scène. Elle a su se renouveler. Il y a beaucoup de convivialité. La troupe c'est tout le monde, pas seulement les acteurs...
Ce dimanche, à 15 h, au théâtre du Sully. On joue dans moins de huit jours Puis les dimanches 24, 31 janvier, à 15 h ; Samedis 23, 30 janvier, 6 février, à 20 h 30 ; vendredi 5 février, à 20 h 30. Entrées : 8 € et 5 €, ouverture des portes 30 minutes avant.

première

Samedi, les bénéfices de la première du Théâtre ont été reversés à l'association Le sourire de Tanguy, dont le but est d'aider Tanguy, 15 ans, et ses parents. C'est un garçon vendéen lourdement handicapé, mais d'aucune maladie reconnue.
Le papa de Tanguy a remercié très chaleureusement le public. « Les fonds serviront à améliorer la circulation du fauteuil électrique dans la maison, en particulier l'accès à la terrasse ». Le chèque de 600 € a été remis au papa de Tanguy par le président du Sully, Carlos de Oliveira.

On joue dans 8 jours

On joue aussi demain 
Et dans 15 jours
Et aussi dans 3 semaines